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| j'ai mis le feu à la pluie. | |
| Auteur | Message |
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Louisa Perez
Messages : 6
| Sujet: j'ai mis le feu à la pluie. Ven 16 Mar - 11:20 | |
| louisa, carmen perez LOUISA est sensible, réfléchie mais aussi jalouse et têtue. Elle est née à Madrid (Espagne) il y a de ça seize années. Ses parents ont décidé de l'appeler louisa perez, et elle est espagnole. elle est au pensionnat depuis le début de l'année et est issue d'une famille aisée. Cette belle gosse est célibataire et le vit bien. aux dernières nouvelles, elle ressemblerait à liza serpova. quelle drôle d'idée ! − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − −
intelligente, indépendante, rebelle, lunatique, froide en apparence, espiègle, franche, fragile, susceptible, ironique, douce, romantique, rancunière, gourmande, affectueuse, passionnée, naïve, maladroite, perfectionniste. | | « La honte que cause l’amour est comme sa douleur : on ne l’éprouve qu’une fois. On peut encore la feindre après ; mais on ne la sent plus. Cependant le plaisir reste, et c’est bien quelque chose. » - Pierre Choderlos de Laclos/Les Liaisons dangereuses | − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − Faisons simple, faisons bref : tu penses quoi du pensionnat ? Je déteste cet endroit, tout simplement. Comment mon père a-t-il osé me mettre dans un endroit pareil ? Ce pensionnat est un véritable enfer, je le déteste. J'ai l'impression d'être en prison. Je vois. Et donc, tu es là depuis combien de temps ? Depuis le mois de septembre, autrement dit, le début de l'année. Cela ne fait que six mois que je suis ici et pourtant j'ai l'impression d'y être depuis une éternité, une éternité interminable. Des fois, je me demande comment font les autres élèves qui y sont depuis leur plus jeune âge. Tu décrirais la façon de faire des gens ici comment ? C'est assez difficile à dire. En vérité, je suis loin d'être une personne très sociable, je côtoie peu les gens qui m'entourent et je ne m'en porte pas plus mal. Certaines personnes sont sympathiques, d'autre le sont moins, mais c'est partout pareil comme on dit. C'est quoi la chose qui pourrait te causer le plus de soucis ? Mon comportement, probablement. J'ai beau avoir un bon fond, mieux vaut ne pas me mettre en colère, c'est comme si je devenais quelqu'un d'autre, je suis capable du pire comme du meilleur. Je suis un peu la fille du Dr Jekyll et Mr Hyde. | | | PSEUDO dieu. PRÉNOM andréa. ÂGE seize ans. T'HABITES OU ? en france, dans le var. TON AVIS SUR LE FORUM il vend du rêve. COMMENT TU L'AS CONNU par bazzart. UN TRUC A AJOUTER ? JE VOUS AIME DÉJÀ. |
Dernière édition par Louisa Perez le Dim 18 Mar - 18:01, édité 17 fois |
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Louisa Perez
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| Sujet: Re: j'ai mis le feu à la pluie. Ven 16 Mar - 11:20 | |
| Madrid (Espagne), 20 juillet 2011. - Citation :
- Cher journal,
C'est fini, tout est fini. Mon monde s'écroule autour de moi tel un château de cartes ébranlé par le vent violant de la discorde. C'est la fin. Je l'ai poussée à bout, jusque dans ses derniers retranchements et elle a explosé comme une bonbonne de gaz. J'ai mis le feu aux poudres, j'ai créé un véritable incendie dans sa tête et dans son coeur. Elle me haie, elle ne m'aime plus, elle ne veut plus de moi dans sa vie. Elle me l'a dit, elle m'a dit qu'elle me détestait autant qu'elle détestait l'homme qui avait aidé à ma procréation. A ses yeux, je suis un monstre, rien qu'un monstre. Elle dit que mon coeur est de pierre, que mon âme est noire, que je suis aveuglée par la rage et la vengeance. Mais elle ne sait pas tout, elle ne sait rien. Elle ne me connait pas, ou du moins, elle ne me connait plus. J'ai changé, ils m'ont fait changer. Je voudrais lui dire, je voudrais lui crier « Maman, tu ne sais rien, absolument rien. » Bien sûr, elle ne m'écouterait pas le moins du monde. Sa confiance en moi est morte, elle glisse à terre, inerte, pour s'envoler par la suite en poussière. Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que je ressens. Je suis détruite, tel est le mot, dévastée, anéantie et incroyablement perdue. Je ne sais plus qui elle est, ni même qui je suis. Mes repères semble disparues, pourquoi suis-je ici ? Ma tête tourne, ma respiration se fait insuffisante. Je crois que je fais une crise d'angoisse. Maman... maman ne m'abandonne pas ! Si je n'avais pas cette fierté mal placée, je me jetterais à ses genoux et la supplirais. Mais le fait est que je suis en colère contre elle. Ou serait-ce contre moi ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Qui est la fautive ? Maman, qui renie son unique enfant ? Ou moi, qui ait brûlé les cheveux d'une camarade de classe ? Certes, ma faute est plus grave que la sienne, mais je suis sa petite fille, elle n'a pas le droit de me tourner le dos. Elle m'avait mise en garde pourtant, elle m'avait prévenue qu'à la moindre faute de nouveau commise par mes soins, elle ne laisserait plus rien passer. Toutefois, je ne pensais pas qu'elle irait si loin. Je n'aurais jamais pensé qu'elle me ferait quitter l'Espagne pour aller vivre chez mon père, cet homme dont je ne connais rien, même pas le nom. Pourquoi me fait-elle ça ? Elle sait très bien que je le déteste. D'après elle, je ne dois pas prendre ça comme une punition, mais plutôt comme une chance de me reconstruire, de retrouver qui je suis. Mais maman, je ne suis pas perdue, ce sont ses filles qui m'harcèlent qui ont causé ma perte. Mais elle ne le sait pas. J'ai essayé de lui dire, mais elle ne me croit pas, du moins à l'heure des révélations elle ne me croyait déjà plus. Voilà, je verse mes premières larmes de la journée, l'encre s'étale et de grosses tâches apparaisses. Pourquoi ? Pourquoi l'injustice de la vie s'abat ainsi sur mes frêles épaules ? Je ne mérite pas ça. Chambéry (France), 29 août 2011. - Citation :
- Cher journal,
Je ne sais pas par où commencer. La Savoie ? Mon père dont je viens de faire la connaissance ? Commençons par la Savoie. Je suis à Chambéry, il faut bien avouer que c'est une très jolie petite ville, mon père habite une maison dans les alentours. Ici, il fait froid et gris, le soleil et la chaleur de l'Espagne me manquent énormément. Ma mère me manque, je ne lui ai pas dit au revoir à l'aéroport, elle est partie en pleurant. Ca m'a fait terriblement mal de la voir ainsi, mais hors de question de me rabaisser à lui faire un câlin, elle m'a expulsé de mon pays et je ne lui pardonnerais jamais. La France est un très beau pays que j'ai toujours voulu visiter, toutefois je m'attendais à visiter Paris et non pas la Savoie. Cependant, j'aime le côté campagne de cette région. Qui plus est, il parait qu'il y a de la neige l'hiver. Même si je ne le montre pas, j'aime beaucoup cet endroit, cependant je préférerais être en Espagne. Maintenant, je me dois de te parler de cet homme inconnu au bataillon qui n'est autre que mon paternel. Quand je suis arrivée à l'aéroport, il tenait une pancarte avec écrit mon nom dessus, je me suis dirigée vers lui et son visage s'est illuminé quand il m'a vu. Sans même se présenter, il m'a dit que j'étais aussi sublime que ma mère. Vu les circonstances, toutes ressemblances avec ma génitrice n'était pas vraiment un compliment. Il s'appelle Charles, il n'est pas marié, il n'a pas d'enfant, à part moi, et il dirige une grosse entreprise. Charles... il est purement français. Il m'a dit que je pouvais l'appeler papa si je le désirais, mais qu'il comprendrait que je ne le désire pas, après tout il était un inconnu dans ma vie. Je m'étais toujours dit que je détesterais cet homme et pourtant, il est d'une gentillesse qui vous pousse à l'apprécier. Il m'a parlé de sa vie, de son travail et de l'homme qu'il était. Il m'a parlé de sa famille, ses parents (mes grands-parents) qui étaient impatients de faire ma connaissance, de ses frères et soeurs dont les enfants voulaient absolument connaître leur nouvelle cousine. Ensuite, il a voulu que je lui parle de moi, de ma vie en Espagne, de mes amis, d'un éventuel petit copain. Je suis restée très vaste sur mes réponses, je ne voulais pas rentrer dans les détails. Mais ce que je redoutais arriva, il me demanda pourquoi ma mère avait voulu que je quitte l'Espagne. Sans comprendre pourquoi, j'ai éclaté en sanglots, il s'est assît à côté de moi et je me suis mise à tout lui raconter. Les menaces dans mon casier, les humiliations et ce que j'avais fait par vengeance, la réaction de maman qui ne voulait pas me croire... Je pensais qu'il allait se mettre en colère ou bien me détestait tout comme ma mère me détestait, mais j'étais loin de la vérité. Il m'a pris dans ses bras et m'a serré très fort. Il m'a laissé pleuré, puis quand je me suis calmée il m'a dit calmement que ma mère se rendrait compte tôt ou tard que j'étais la victime et non le bourreau. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai compris que j'avais un père et que je pouvais réellement compter sur lui. Quatre jours plus tard, je me retrouvais dans le pensionnat Fond de l'Etang, celui où mon père avait étudié tout comme son propre père avant lui. |
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Louisa Perez
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| Sujet: Re: j'ai mis le feu à la pluie. Sam 17 Mar - 9:32 | |
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| Sujet: Re: j'ai mis le feu à la pluie. | |
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| | | | j'ai mis le feu à la pluie. | |
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