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| félix chatelain ⊱ eat me by my heart. | |
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Félix Chatelain
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| Sujet: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 19:53 | |
| félix jules chatelain Félix est coquet et meneur mais aussi influençable et méprisant. Il est né à Genève il y a de ça seize années. Ses parents ont décidé de l'appeler Félix Jules Chatelain, et il est franco-suisse. Il est au pensionnat depuis quatre ans et est issu d'une famille aisée. Ce beau gosse est célibataire et le vit mal. aux dernières nouvelles, il ressemblerait à Vladimir Averyanov. quelle drôle d'idée ! − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − −
arrogant, opportuniste, vaniteux, meneur, méprisant, gourmand, influençable, naïf, acerbe, tenace, réfléchi, névrosé, coquet, élégant, pessimiste, impulsif, capricieux, fragile, comédien. | | « La nourriture la meilleure est celle qui contient le plus de calories. » - lois de murphy | − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − − Faisons simple, faisons bref : tu penses quoi du pensionnat ? C'est sympa, franchement. La bibliothèque, les salles de sports, les salles multimédias et tout, c'est génial mais qu'est-ce qu'on fait se chier dans ce pensionnat. Toujours et toujours la même chose. Lever, bosser, bouffer, bosser, bouffer, se laver, dormir. Lever, bosser, bouffer, bosser, bouffer, se laver et ainsi de suite pendant de nombreuses années longues et éternelles.Je vois. Et donc, tu es là depuis combien de temps ? Depuis quatre ans. J'y suis entré dès que j'ai eu douze ans, comme si mes parents n'attendaient que mon départ quoi. Sûrement l'attendaient-ils d'ailleurs. Tu décrirais la façon de faire des gens ici comment ? Vous êtes lourds avec vos questions. Les gens sont nazes. Ils se ressemblent tous, comme des clones. Heureusement, je suis là pour redresser le niveau des premières scientifiques. C'est quoi la chose qui pourrait te causer le plus de soucis ? Je ne sais pas moi. Des soucis, j'en ai plus d'un. Peut-être ma popularité ? Les gens parlent beaucoup de moi, ils sont comme obsédés par ma personne, à un tel point qu'il m'arrive de croiser des personnes qui tentent d'être.. moi. Vive le peuple. | | | PSEUDO captain psycho. PRÉNOM Alan. ÂGE Seize ans. T'HABITES OU ? La ville des Eurock' ! TON AVIS SUR LE FORUM Il est fabuleux, unique, merveilleux, parfait, géniale. COMMENT TU L'AS CONNU el bazzarte ! UN TRUC A AJOUTER ? . |
Dernière édition par Félix Chatelain le Mer 7 Mar - 20:59, édité 1 fois |
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Félix Chatelain
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| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 19:53 | |
| enfance, innocence
2006 - 2007Comme tous les midis, après avoir fait claquer la porte d'entrée d'une brusquerie exagérée, Félix beugla les quelques mots, des mots qui s'évaporaient de ses lèvres rosées si régulièrement qu'il pouvait les juger tout aussi vitaux que son cœur ou même son cerveau. J'ai faim. D'une démarche lourde et massive il se dirigea d'un automatisme alarmant vers la cuisine afin d'ouvrir le réfrigérateur. Il scrutait alors de ses deux pupilles chacun des aliments disposé dans les cinq compartiments du frigo. La vue de ses mousses au chocolat favorites lui usurpa un large sourire qui s'éclipsa tout aussi vivement en comprenant que sa mère avait une énième fois oublié de lui acheter le camembert coulant de la fromagerie à côté de la gare, camembert qu'il vénérait à ses heures perdues. Il aimait particulièrement le goût amer de celui-ci lorsqu'il pénétrait sa bouche, après avoir été soigneusement étalé sur un morceau de pain. Il n'eut le temps de riposter que sa mère apparut dans la cuisine pour lui clamer quelques banalités à propos de sa journée. L'enfant croisa ses gros bras sur sa bedaine naissante, boudant sa propre mère qui ne remarqua pour rien au monde la petite pseudo-comédie de son fils. Où est mon camembert ? souffla Félix d'un ton agacé et contrarié. Sa mère ne lui répondit pas. À vrai dire, elle n'avait pas réellement fait attention au propos de son enfant, le rouge flamboyant qui vernissait les griffes qui lui servaient d'ongles l'occupait bien trop pour être distraite par autre chose. Félix haussa la voix, une fois, deux fois jusqu'à littéralement s'égosiller pour se faire entendre. La jeune femme serra alors son crâne entre ses mains, mimant une ultime souffrance. Félix Jules Chatelain, ne hurle pas de cette façon, c'est le meilleur moyen de me faire attraper une migraine des plus tapageuses. riposta-t-elle en serrant ses dents blanches, créant un contraste avec le rouge à lèvre rose qui occupait la surface de ses lèvres. Mais je veux mon camembert ! On a pas toujours ce que l'on veut mon chéri. Tu m'avais promis de me l'acheter! Aujourd'hui ! En guise de conclusion à ce minuscule débat qui ne valait que trop rien, elle vint tapoter les joues grassouillettes de son garçon, en lâchant ironiquement un tendre sourire. Vas-me le chercher, j'ai faim ! aboya Félix, irrité par le comportement de sa mère et possédé par l'addiction à la nourriture. La flausse blonde pivota abruptement sur ses talons aiguilles noirs avant de jeter un regard médisant sur son fils en lui balançant d'un ton faussement apaisé. Le frigo est rempli d'autres choses, tu n'as qu'à te contenter de manger un yaourt ! Félix bondit sur lui-même, grimaçant de rage suite à l'indifférence que portait sa mère envers son envie subite de manger un morceau de ce fichu fromage. Je veux pas d'un yaourt, je veux mon camembert ! Je t'avais demandé de me l'acheter pour aujourd'hui ! J'avais d'autres choses à faire. À ses mots Félix pouffa de rire, exacerber par ce genre de dires. Toi ? Faire des choses ? À part t'occuper de tes cheveux et de ton maquillage, tu n'es fichue de rien faire ! Il n'eut le temps de constater l'irrespect dont il avait fait part auprès de sa mère qu'il fit un tour sur lui-même suite à la gifle cyclopéenne qu'il se prit. Elle médisa alors des propos à l'égard de son enfant, les yeux sortis de leurs orbites, soulignant la rage féroce qui venait de la prendre subitement. Moi au moins je fais autre chose que de me goinfrer toute la journée comme un gros porc. Regarde-toi, tu me fais honte. Elle quitta la cuisine d'une démarche élancée, faisant retentir dans toute la maison le bruit de ses talons qui claquaient au sol comme l'avait fait sa main manucurée sur la joue de Félix. Celui-ci s'adossa au mur en se maintenant la joue. Il se laissa chuter à terre en fondant en larmes. Non pas pour la douleur infligée par la claque mais plutôt pour les propos qu'elle lui avait vomi avant de se volatiliser. ▬▬▬▬▬▬▬▬ Ҩ ▬▬▬▬▬▬▬▬ Le petit obèse était assis sur sa chaise, faisant balancer d'une faible allure ses deux jambes bulbeuses. Ses deux parents lui faisaient face depuis quelques minutes. Le silence fut alors brusquement percé par l'intervention de son paternel. Chéri, ta mère m'a raconté la façon dont tu t'es comporté hier-soir. Félix tressaillit à cette nouvelle qui lui fit froid dans le dos, c'était elle qui avait les tords, c'était elle qui l'avait humilié, insulté et frappé, c'était elle qui avait oublié ce maudit camembert. Il ne put s'empêcher de se défendre en clamant ce qu'il pensait mais il fut vite coupé par son père qui reprit la parole d'une voix plus grave, plus cinglante. Tu n'as pas à te comporter de la sorte avec ta mère Félix, ce pourquoi nous avons longuement discuté, ta mère et moi, et nous avons décidé qu'il serait bon de t'envoyer à l'internat. À l'internat ? Là bas, il serait obligé de faire du sport, d'être confronté aux douches collectives et de manger des choses répugnantes et en trop petite quantité. Il ne pouvait y aller, les larmes lui montèrent aux yeux. Félix n'était pas en capacité de croiser le regard de sa mère. Il sentit son regard satisfait et pesant sur sa personne et ceci suffit pour le faire fondre en larme. C'est pour ton bien tu sais. Je ne te reconnais plus Félix ces derniers-temps.. maugréa sa mère d'une intonation hypocritement douce et sereine. Mais peut-être que si tu me fais des excuses, là maintenant, on pourra en rediscuter avec papa. Elle ne faisait pas les choses à moitié, humilié comme rarement, voilà qu'il devait s'excuser. Il ne ressentit pas le force de le faire. Son père prolongea gauchement le discourt. C'est des excuses ou l'internat Félix.Félix Jules Chatelain prit alors, le lendemain, le premier vol en direction de la Haute-Savoie pour rejoindre le pensionnat du Fond de l'étang..
gros tas de merde
Cela faisait deux mois que Félix avait intégré l'établissement français du Fond de l'étang. La simple satisfaction de ne plus croiser sa mère tous les matins l'aidait à apprécier l'endroit avec un entrain ahurissant. Le petit potelé était allongé sur le matelas docile où il s'endormait tous les soirs et il fixait avec une étrange intension l'une des fissures du plafond. Alors que la plupart de ses camarades s'étaient assoupis, le jeune homme se maintenait le ventre en fermant ses yeux, tentant dérisoirement de s'endormir à son tour, mais la faim le rongeait de l'intérieur. Il devait manger, ne serait-ce qu'une miette de pain. Quelque chose devait remplir le peu de vide qui restait dans son estomac. Il patienta quelques minutes mais succomba à l'envie de croquer dans un cookie. Il se découvrit d'un raide coup de main, déployant la couverture en laine et posa ses pieds nus et laiteux sur le parquet charpenté du dortoir. La longue salle était plongée dans un noir complet, un noir sombre et chaotique. Il posa ses genoux globuleux à terre afin de se mettre à la hauteur de sa table de nuit. Il s’apprêta à ouvrir le tiroir du meuble mais en vain, il n'y parvint pas. Il tenta une seconde fois, une troisième avec un peu plus de force. Félix finit par tirer la poignée du tiroir avec une telle vitalité que le tiroir en question s'effondra à terre, résonnant dans tout le dortoir et laissant au sol à terre tous les gâteaux et friandises qui étaient cachés à l'intérieur. La lumière du dortoir s'ouvrit alors furtivement, certainement un surveillant. Tous ses camarades, hâtivement réveillés, le virent au milieu de tous ces paquets de gâteaux. Un silence long et surprenant silence pesa alors dans la salle, bien vite interrompu par les éclats de rire de ses camarades qui venaient de surprendre, la main dans le sac, le gros Chatelain en manque de bouffe. La vie était vraisemblablement moins facile qu'à Genève pour Félix. Il était constamment seul, et cette flagellation publique n'allait en rien n'arranger les choses. Il était voué à rester le petit gros de l'internat. ▬▬▬▬▬▬▬▬ Ҩ ▬▬▬▬▬▬▬▬ 2007 - 2008Félix levait éperdument sa main, plus ou moins recouvertes de tâches d'encre en murmurant des petites annotations comme Oh, je sais. ou encore Oh, c'est facile ça. La cinquième B assistait au cours hebdomadaire de mathématiques, assuré par un vieillard presque sourd mais qui maîtrisait avec habileté l'art des mathématiques, de la géométrie et de l'algèbre. Un dénommé Mr Grattard, qui portait beaucoup d'estime en la personne de Félix Chatelain qui excellait dans la majorité des matières. À vrai dire, Félix était inconsciemment doté d'une ferme aisance à apprendre les choses, les comprendre et à acquérir des connaissances. Il préférait largement les mathématiques et les sciences qu'aux autres matières. Là, il se sentait dans son élément. La discrimination faite à son égard n'avait plus aucune importance, là, il s'amusait. Félix était avide de savoir et accumulait les excellentes notes et les bulletins on-ne-peut-plus satisfaisants. Il avait même malicieusement sauté sa classe de cp, sachant lire bien plus tôt que ce qui était prévu pour les gamins de son âge. Il se présentait comme la tête de la classe malgré un amas d'échec en éducation physique. En effet, il n'était irrévocablement pas fait pour la riche discipline qu'était sport, que ce soit le basket ball ou le hockey, le tennis ou l'escalade, Félix faisait preuve à chaque fois d'une gaucherie inhumaine, souvent sujet à la moquerie. Félix haletait discrètement suite au nombreux bondissement qu'il faisait sur sa chaise en tendant son bras à son maximum pour être interrogé. Il sourit alors en entendant la rugueuse voix de son professeur qui l'interpellait pour aller au tableau et expliquer la technique étudiée dans le chapitre dernier pour calculer l'air des figures dessinées sur le tableau noir. Il n'eut le temps de se lever que déjà, les jurons commencèrent à fuser. Il baissa ses yeux pour venir fixer faiblement son crayon de papier. Mr Grattard éleva alors sa voix pour faire calmer la classe, agitée suite à cette courte intervention de la part de quelques élèves turbulents qui furent aussi tôt sanctionnés d'une punition. Félix ne leva plus la main du cours. Il tenta de se faire le plus discret possible. Il en était persuadé, il allait payer pour cette distribution de sanctions. ▬▬▬▬▬▬▬▬ Ҩ ▬▬▬▬▬▬▬▬ 2009 - 2010Les douches. Bien qu'ayant une hygiène de vie respectable, si il y avait bien un lieu que Félix aurait demandé à éviter, c'était sans contester les douches du pensionnat. Alors que la plupart des gamins présentaient leurs fines musculatures, lui se cachait derrière un t-shirt et d'une serviette pour couvrir ses cuisses qu'il jugeait énormes. Il était royalement complexé et son unique but était de passer inaperçu en attendant son tour pour rentrer dans l'un des compartiments à douche. Ce qu'il peinait à comprendre, c'était qu'au milieu de tous ces garçons presque nus, lui faisait tâche, recouvert de plusieurs couches de vêtement, il n'y avait pas meilleur moyen d'attirer l'intention des cancrelats de sa classe. Une longue queue s'établissait devant chacun des compartiment et un élève avait le droit à cinq minutes en général de douche, ce qui permettait à tous les élèves de se languir pendant des dizaines de minutes avant de pouvoir enfin se laver. Comme à sa fidèle et fâcheuse habitude, Félix était seul. Il n'appréciait pas réellement les garçons - ni les filles - de sa classe de troisième, il n'appréciait pas non plus ceux des années précédentes à vrai dire. L'enrobé n'attendait qu'une seule chose, se laver et quitter cette sale qui reniait l'odeur de sueur, remplacée, ici, par une autre tout aussi âcre, une effluve qui regroupait celles de tous les gels douches usés par les élèves pour un mélange des plus déplaisants. Les yeux perdus sur le carrelage blanc qui recouvrait le sol, les lèvres entre-ouvertes, Félix dégageait un air infailliblement niais depuis plusieurs minutes. Le jeune homme pensait, voyageait au travers de son esprit. Il fut bien vite réveillé de cette panne intellectuelle lorsque des propos désobligeant envers sa personne parvinrent à ses oreilles. Alors Barba-papa, on a peur d'attraper froid ou on ose pas montrer ses petits seins ? Il fit mine de n'avoir rien entendu mais chacune des syllabes de cette fichue phrase avait transpercé son cœur comme l'aurait faite une lame de couteau. Les rires de ses camarades qui suivirent lui firent froid dans le dos. Par " petits seins ", ce connard faisait référence aux deux seins pendants formés par la graisse qu'avaient Félix, ainsi que des fesses difformes, une bouée grasse au niveau de la taille et deux joues aussi rondes que la Terre. Félix porta son attention sur le nombre de personne devant lui, il devait entré dans un compartiment de douche le plus rapidement possible. Il ne voulait pas être encore plus humilié. Il pria pour que l'abruti qui avait lancé cette réplique bilieuse se taise et ne cherche pas à aller plus loin dans cette provocation à sens unique. Bah alors p'tit gros ? T'as perdu ta langue ? Tu l'as quand même pas bouffer, hein ? insista la voix masculine qu'il ne reconnaissait pas. Il devait savoir qui se permettait de publiquement se moquer de lui de tel sorte. Il plissa ses deux lèvres, une affliction encrée dans le cœur, et se retourna tout doucement, comme s'il venait à affronter la mort, pour pouvoir apercevoir le visage de son nouvel ennemi. Il ne fut pas surpris de voir qu'il s'agissait de Jérémy, une racaille qui était en classe de quatrième avec Félix. Il leva ses yeux au ciel en soupirant longuement, mimant la carte de l'indifférence alors qu'en réalité, il était profondément blessé. T'es sûr de pouvoir passer la porte des douches ? Avec un cul gras comme le tiens, je n'oserais même pas venir ici. Tous les élèves présents rirent à s'en tenir les côtés à la suite des répliques cinglantes que bavassait Jérémy. S'en était de trop pour Félix qui n'osait plus regarder en face qui que ce soit. Il bouscula les quelques personnes qui lui barraient le passage et quitta la salle de bain des garçons en ne pouvant retenir ces larmes. Les rires stridents et malsains des garçons du pensionnat se dissipaient au fur et à mesure que Félix longeait cette éternel et insalubre couloir. Oh gars ! entendit Félix après le bruit excessif du claquement de la porte de la salle d'eau. Le suisse ne répondit à ces appelles insistants ; étant la seule personne présente à cette heure-ci dans ce couloir, seul lui pouvait être la personne interpellée. Il ne reconnaissait pas la voix de la personne, c'était un homme, il le savait, mais il ne pouvait différencier l'élocution de sa voix à celle des autres, après tout, il ne parlait jamais à personne. Félix fut vite rattrapé par un garçon de seconde. Maigre, pour ne pas dire sec, le teint gris comme celui de la fumée qui s'échappait d'une cigarette et les yeux noirs, si noirs, si agressifs qu'ils firent baisser les yeux humides de Félix. T'es muet ou un speed du genre ? poursuivit le jeune homme d'un ton enfantin, sympathique et complaisant. J'ai tout entendu ce que Jérémy t'as balancé à la gueule. J'ai trouvé ça grave nul mais j'ai une bonne nouvelle ! L'inconnu, que Félix n'avait vu auparavant vint poser sa main macabre sur l'épaule ronde de Félix qui le fixait, ébahi par cette aisance à s'exprimer auprès d'un étranger, aisance qu'il n'avait naturellement pas. J'ai une solution, pour toi, pour que tu perdes du poids. Félix, qui avait entendu ce refrain des trentaines de fois, pouffa légèrement de rire en hochant négativement la tête, ne croyant pas un mot ce que prétendait le lycéen qui s'opposait à lui. Du sport ? Manger moins ? Avaler cinq fruits et légumes par jour ? Félix avait tout essayé et rien ne lui permettait de lui couper cette faim incessante qui le commandait. L'inconnu sortit alors de sa poche un comprimé de couleur rouge d'un côté et blanc de l'autre ; comprimé petit, ovale, arrondis. Il le présenta à Félix qui recula doucement à la vue de cette chose. Je ne suis pas branché drogue, tu vois.. Son interlocuteur rit à son tour du nez. De la drogue ? Tu rigoles gars ! C'est des médocs que le docteur a donné à ma mère pour qu'elle maigrisse, elle a perdu vingt kilos en deux mois. ajouta-t-il en s'approchant dangereusement vers Félix qui ne tarda pas à se plaquer lui-même contre le mur. Il prit sa main pâteuse et lui glissa le cachet à l'intérieur. Tiens, je te le donne. Essaye, et tu verras ce que ça te fait. Avec ça, finie l'envie de bouffer. Mais je te force pas, tu fais ce que tu veux mec ! 20 kilos en deux mois ? Perdre du poids, ressembler à quelque chose, ne plus entendre de moqueries à son égard ; ceci faisait rêver Félix qui fixait avec appréhension et tentation ce cachet, bien trompeur. J'suis Oscar Guérin, chambre 87. Si jamais tu vois que ça marche et que t'en veux encore, n'hésite pas à passer.. Félix, c'est ça ? L'intéressé hocha positivement la tête en ne quittant pas de ses pupilles bleues azuréennes le comprimé. Il n'en était pas encore conscient, mais ce qu'il serrait dans sa main allait changer sa vie, et cela à jamais.
Dernière édition par Félix Chatelain le Mar 13 Mar - 19:44, édité 11 fois |
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Félix Chatelain
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| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 19:54 | |
| sportif mais surtout menteur
Félix avait en sa possession le - soit disant - cachet, dissimulé dans une petite boîte métallique depuis trois semaines - déjà. Il n'avait pas encore osé l'avaler, hésitant à croire aux possibles fabulations de ce Quentin qu'il ne connaissait pour rien au monde. Pourquoi un inconnu aurait-il subitement fait le choix d'aider le gros Chatelain ? Personne n'avait été fichu de lui adresser un semblant de gentillesse en quatre ans, pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Les vacances de Pâques venaient de débuter, et en bon catholique, Félix avait décidé de rentrer chez lui pour les vacances, à Genève. En réalité, il n'avait jamais passé ses vacances au pensionnat, il n'aimait pas cet endroit bien que l'ambiance restait similaire à celle qui planait dans l'appartement familiale. Sa mère ne se privait de le rabaisser suite à ses nombreux kilos en trop, sa propre mère. Ce qu'il lui avait fait ? Il n'en avait lui-même aucune idée mais une chose était certaine ; elle avait un don fou pour le mettre mal à l'aise. Pâques était une fête importante pour la famille Chatelain qui maintenait des valeurs catholiques depuis des générations. Félix avait toujours apprécié cette fête, pour le bon temps qu'il faisait en général, pour la convivialité qui nageait entre les membres de sa famille et naturellement pour la chasse aux trésors des œufs en chocolat. À son âge, il ne participait naturellement plus à cette délicieuse et enfantine aventure mais il recevait une tonne du chocolat toutes les années qu'il engloutissait en deux, ou trois jours maximum. La journée de Pâques s'était déroulée d'une vitesse ahurissante. Félix eut à peine le temps de remarquer la présence de ses grands-parents, qu'il avait déjà eu l'impression de devoir leur dire au revoir. Assis sur son lit, vêtu d'un t-shirt qui le moulait affreusement et d'un jogging en guise de pantalon, il fixait envieusement la vingtaine de chocolat qui lui faisait face, posée sur son bureau. Il les désirait d'une telle force qu'il se jeta sur une énorme œuf avant de le sortir de son emballage et de le croquer goulument. Tout en s'imposant la conservation d'un morceau de chocolat sur sa langue afin de le faire fondre, ses yeux se rivèrent involontairement et gauchement sur la boîte métallique, nichée sous une pile de livre. La boîte métallique où se cachait le comprimé de Quentin. Maigrir ; Félix en avait tellement rêvé lors de toute son existence que ce mot parvenait désormais à brûler ses lèvres tellement qu'il semblait incohérent. Il devait le faire, il devait lutter contre cette gourmandise maladive mais il n'était pas capable de le faire lui-même, il devait être aidé, assisté par quelqu'un, quelque chose. Il avala son chocolat qu'il avait gardé dans sa bouche, profitant de ce goût si agréable qu'il avait envié tout le long de sa vie. Il se baissa à quatre pattes et tira la petite boîte qu'il ouvrit rapidement avant de saisir le comprimé entre son pouce et son index. Il l'avala, avec un certain dégout, aidé par une ou deux gorgées d'eau. Il ne se passait rien. Il restait là, à quatre pattes, à terre, mais rien n'avait rien changé entre le moment où le comprimé était dans la boîte et le moment où il était en lui. Il ferma ses yeux longtemps, déçu. Il ne croyait pas réellement aux bienfaits miraculeux de ce médicament mais il avait tout de même gardé au fond de lui une lueur d'espoir. Il fut soudainement pris d'une violente et brusque pression au niveau de l'estomac. Il recouvra sa bouche de sa main laiteuse avant de se lever précipitamment et d’accourir au wc pour y vomir tout ce qu'il avait ingurgité en cette journée. Le pauvre Félix s'écroula sol, il se maintenu au wc comme il l'aurait un naufragé d'un bateau à une bouée de sauvetage. Ses vomissements soudains ne cessaient pas. Il grimaçait, car la sensation était loin d'être agréable. Il brûlait de l'intérieur, de la tête aux pieds, son sang était remplacé par une lave incontestablement présente pour lutter contre quelque chose, contre la graisse qui le composait. C'est lorsqu'il eut fini de dégurgiter et qu'il eut tiré la chasse d'eau que sa mère entra en hurlant, en gueulant en voyant son gamin dans cet état. Tu bouffes tellement que t'en dégueules gros porc ! Félix lui sourit tout simplement, adossé au carrelage du mur, les yeux clos. Il était heureux. Aucune remarque ne pouvait le déstabiliser. Sans aucun effort, il avait réussi à éliminer tout ce qui était rentré en entre ses lèvres depuis un bon bout de temps. Félix avait la solution pour perdre du poids entre les mains. Il allait pouvoir oublier le gros Chatelain et enfin devenir Félix Chatelain. Il lui parut évident que dès la reprise des cours, il se précipiterait vers Quentin pour lui en réclamer une seconde fois, ce mec lui avait sauvé la vie, il se sentait obligé de le remercier. Naïf et accroché à l'idée de perdre du poids, il ne lui était même pas venu à l'esprit qu'il s'était fait duper et qu'il ne s'agissait en rien d'un médicament volé à la mère de Quentin, mais bel et bien une drogue, drogue néfaste pour sa santé, pour lui. Il pénétra sa chambre après une longue douche. Il s'apprêtait à s'allonger dans son lit quand il trébucha à terre, pris d'une affreuse sensation qui lui fit perdre tous ses moyens, allongé au sol, il vit peu à peu les choses qui l'entouraient se dilater, se flouter alors que langue se métamorphosa malicieusement en morceau de plâtre. Il n'était plus maître de son corps, aucun muscle de répondait à ce qu'il tentait d'exiger de leurs parts. La sensation n'était pourtant pas désagréable, bien au contraire. Il se mit à rire. Sa tête semblait être prise par une légère traversée d'étoiles, il avait la curieuse impression d'être en apesanteur, de voyager, de rêver. Il rit de plus bel, encore et encore. Ses pupilles inversaient automatiquement les couleurs, le bleu devenait rouge, le rouge devenait bleu. Il tremblait, agréablement. Il était apaisé, il était heureux. Félix s'endormit pour une longue et tendre nuit. ▬▬▬▬▬▬▬▬ Ҩ ▬▬▬▬▬▬▬▬ Le couloir du dortoir des garçons grouillait d'élèves, qui se chahutaient, qui s'esclaffaient et hurlaient afin de partager leurs souvenirs de vacances. Au milieu d'eux, se trouvait le petit Félix qui tentaient vainement de se faufiler entre les silhouettes lucifériennes de ces personnes qui ne l'avaient manquées pour rien au monde. Ses grands yeux bleus cherchaient éperdument le visage de Oscar. Félix ressentait le besoin de se procurer pour une seconde fois cette pilule miraculeuse qui lui avait permis de perdre deux kilos. Il s'était même étonné à distribuer à ses petits voisins les chocolats qu'il avait reçu lors de la fête de Pâques. Un simple comprimé avait faussé ses habitudes, habitudes qui persistaient depuis des années dans ses gênes, dans son sang, dans son naturel. Il frôlait ses camarades d'une vélocité si intensive qu'il se mit à haleter. La tâche était difficile, mais il réussit avec tant de bien que de mal à rejoindre la partie 87 du dortoir ; la chambre si convoitée, celle où se trouvait le moyen surnaturel de lui faire perdre du poids. Oscar Guérin détenait ce moyen et Félix s'était promis de le vénérer à jamais. Il lui avait ouvert une nouvelle voie, une nouvelle vie. Il toqua brusquement trois fois à la porte. Il répéta ce geste quelques fois, mais rien. Oscar ne semblait être là. Félix soupira longuement, amplement déçu de cette absence mais par chance - si on peut appeler ça de cette façon -, Oscar apparut derrière lui, sortant victorieusement de la masse d'étudiants formée dans le couloir étroit et insalubre. Un long et tendre sourire vint alors se nicher au coin des lèvres de Félix qui ne put s'empêcher de sautiller sur lui-même à la vue de son nouvel ami. J'étais sûr que tu reviendrais. lâcha Oscar en la direction de Félix qui ne pouvait s'empêcher d'avoir ce sourire niais suspendu à sa mâchoire. Oscar était manipulateur, sournois et ne tarda pas à flatter le naïf personnage qu'était l'enfant Chatelain. Je vois que tu as maigris, j'suis content pour toi gars ! En réalité, Félix n'avait perdu que deux kilos et bien qu'il n'avait jamais perdu autant en si peu de temps, le résultat était loin d'être fragrant. Félix était si gras qu'un kilos en plus, ou en moins, ne le différenciait pas réellement de sa silhouette habituelle. Oscar inséra la clef de sa chambre -qu'il partageait avec sept autres garçons - dans la serrure et la fit tournoyer afin d'ouvrir la porte de la pièce, pièce identique à toutes celles des dortoirs du pensionnat. Chaque chambre était construite sous la même construction, la même structure ; même lit, même meuble. Rien de bien original. Cette chambre dégageait une effluve de tabac qui n'était cependant pas présente dans celle où dormait Félix. Ce dernier pénétra la chambre de Oscar après la permission de celui-ci. Je peux t'aider mec ? Oscar se doutait complétement du pourquoi de la présence de Félix dans sa chambre, mais de naturel malicieux, il préférait mimer l'ignorance. Félix, de sa voix pâteuse, lui expliqua les fabuleux effets qu'avait eu le médicament sur sa personne, sur sa vie. Il lui décrivit les sensations ressenties avec un tel entrain qu'il fit sourire Oscar, qui se moquait très certainement du petits tas de graisse qui ne se doutait nullement qu'il avait été sous les effets d'une drogue dure et purement efficace. Dis moi que tu en as encore, j'en ai réellement besoin. conclut Félix en fixant son interlocuteur avec un tel supplice, une telle pitié qu'il aurait pu faire succomber les plus vicelards des dictateurs du monde. Oscar tournoya autour de Félix, les mains enfouies dans les profondes poches de son jean, il soupira longuement, comme ennuyé par quelque chose. Ce tour-là, Oscar l'avait joué des vingtaines de fois. Il s'agissait du moment où il annonçait indirectement à ses nouveaux clients qu'ils étaient officiellement drogués. J'en ai, mais en ce moment, les thunes, c'est pas trop ça. Je préfère les vendre à quelqu'un et naturellement, je refuse de te les vendre. On est potes, ça se fait pas. Félix plissa ses lèvres l'une contre l'autre. Il était prêt à tout pour pouvoir se procurer ces pilules, vraiment à tout. Nan, il m'en faut vraiment Oscar, je suis prêt à te payer. Non ! Surtout pas, j'ai trouvé quelqu'un qui va m'acheter l'unité à quinze euro ! Je te paierai le double ! enchérit Félix. Oscar avait préparé son coup depuis fort longtemps, et tout se déroulait comme il l'avait prédit. Félix était l'un de ses clients les plus naïfs, il était prêt à tout pour perdre du poids, pour avoir une existence et ce désir le faisait devenir totalement aveugle. Oscar lui en vendit alors, une fois, deux fois, trois fois et ainsi de suite. Félix perdait du poids facilement grâce à ces pilules. Il se limita tout d'abord à une seule pilule par mois, pilule qu'il avalait tous les samedis soirs avant d'aller au lit, à Genève. Il se surprit à adopter un comportement des plus étranges après la consommation miraculeuse du comprimé. Il opta donc qu'il était meilleur de s'en priver lorsqu'il était au pensionnat. Les semaines passaient, défilaient à une vitesse effrénées. Félix perdait de plus en plus le besoin de se nourrir de surplus. Il avait perdu en l'espace de quelques mois une quinzaine de kilos et ceci commençait sérieusement à se voir. Ses parents ne se faisaient nullement de soucis, il leur fabulait en clamant qu'il avait décidé de courir tous les soirs autour du pensionnat pour perdre du poids. Il enfilait des bobards sur bobards pour voiler sa consommation de comprimé, comprimé qu'il nomma louzes. Tel un ours en peluche pour un gamin, Félix ne s'en séparait jamais. Il ne jurait que par ceci et il ne lui était jamais venu à l'idée qu'il débutait une vicieuse addiction à cette drogue. ▬▬▬▬▬▬▬▬ Ҩ ▬▬▬▬▬▬▬▬ Les grandes vacances approchaient, Félix acheta une centaine de comprimé à Oscar. Il ne manquait pas d'argent, il puisait secrètement ses billets sur ses économies. Il se fichait de l'achat d'une voiture ou quoi que ce soit désormais, il désirait simplement se sentir moins gros, être comme les autres. Il réussit à calculer efficacement les jours où il pouvait consommer ses Louzes. Il passa directement à un comprimé par mois à deux ou trois comprimés par semaine. Il profitait du fait de rester à la maison - et non pas au pensionnat - lors des grandes vacances pour accumuler les prises de Louzes. Félix se trouvait continuellement sur un nuage d'étoiles, de rêves lumineux, de fantasmes euphoriques, utopiques. Il n'était plus lui-même, il était tout bonnement dans un état des plus seconds, et ceci trois soirs par semaines. Félix pataugeait dans un état d'esprit où il ne pouvait différencier le bien du mal, l'eau du feu, le blanc du noir. Il était drogué par cette saloperie de drogue qui lui coupait efficacement l'envie de manger. Le système était simple, à plus la prise de Lozes était forte, à la plus la prise de poids diminuait. Il n'avait plus aucun moyen d'agir spontanément lors de ces moments de défonces intégrales. Il perdu quelques kilos, dix, quinze, vingt, trente. Félix perdait une masse folle de kilogramme. Il s'épanouissait, son rêve se réalisait. Félix Chatelain n'était plus l'horrible enfant obèse d'autre fois, il s'était métamorphosé en un Apollon du vingt-et-unième siècle. Une chose était certaine ; il n'allait pas hésiter à se venger de toutes les personnes qui avaient osé de faire de sa vie un enfer. Nouveau physique, nouveau départ, nouvelle vie.
quart d'heure de gloire
C'est ici que tu vas nous écrire l'histoire de ton personnage en minimum trente lignes. La présentation est totalement libre ! Anecdotes, histoire déballée en un pavé, sous forme de journal, de suite de dates.. Bref, mets nous en plein la vue !
Dernière édition par Félix Chatelain le Mer 14 Mar - 17:22, édité 6 fois |
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 19:54 | |
| hasta la vista
C'est ici que tu vas nous écrire l'histoire de ton personnage en minimum trente lignes. La présentation est totalement libre ! Anecdotes, histoire déballée en un pavé, sous forme de journal, de suite de dates.. Bref, mets nous en plein la vue !
Dernière édition par Félix Chatelain le Mer 7 Mar - 20:20, édité 1 fois |
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Gaël Delacroix
Messages : 56
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 20:00 | |
| ahah, tu t'étales déjà n'empêche que t'as du courage pour tout recommencer. |
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 20:21 | |
| J'suis un valeureux étaleur |
| | | any where out of the world.
Léopoldine Dahl
Messages : 20
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 20:35 | |
| Tu t'es vue ?! Vika est si rarement prise. Je la trouve pourtant aussi jolie que Palvin ou Stam ! Merci beaucoup |
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Mathilde Chevalier
Messages : 13
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 20:43 | |
| Je vais tenter de faire quelque chose qui arrivera à vous plaire ! Merci en tout cas |
| | | wild child full of grace.
Mona Gauthier
Messages : 23
| | | | take me out.
Lou Perrin
Messages : 115
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 20:47 | |
| Bon bah, re. |
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Mer 7 Mar - 20:48 | |
| Merci mes p'tits Ninjas |
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Camille Lefebvre
Messages : 20
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Jeu 8 Mar - 20:21 | |
| Re bienvenue et bonne chance pour le reste de ta fiche. |
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Jeu 8 Mar - 20:24 | |
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Félix Chatelain
Messages : 78
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Dim 11 Mar - 15:41 | |
| 'solé pour le dp, mais c'était pour prévenir que j'aurais un peu de retard dans ma fiche. Je n'ai pas vu la fin des vacances approchées.. J'ai beaucoup de devoirs et de choses à faire. Elle sera certainement bouclée la semaine prochaine :) Merci ! |
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Victoire Laurentis
Messages : 41
| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. Dim 11 Mar - 15:43 | |
| Pas de soucis, moi aussi j'ai pas mal de boulot en ce moment. |
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| Sujet: Re: félix chatelain ⊱ eat me by my heart. | |
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| | | | félix chatelain ⊱ eat me by my heart. | |
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