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 le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.

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Mathilde Chevalier

Mathilde Chevalier

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le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. _
MessageSujet: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:14

le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 562232alisa
mathilde lisa chevalier
Mathilde est douce, innocente mais aussi colérique, boudeuse. Elle est né à aix-en-provence (france) il y a de ça 16 années. Ses parents ont décidé de l'appeler mathilde lisa chevalier, et elle est française. Elle est au pensionnat depuis quatre ans et est issue d'une famille aisée. Cette belle gosse est célibataire et le vit bien. aux dernières nouvelles, elle ressemblerait à l'ombre de la forêt lorsque l'aube se lève. quelle drôle d'idée !
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douce, aimante, passionnée, colérique, pourrie-gâtée, naïve, éternelle rêveuse, inconsciente, aventurière, influençable, maladroite, timide, fantasque, enfantine, solitaire, étrange, déconnectée, fuyante, angoissée.
« La faculté de rêverie est une faculté divine et mystérieuse ; car c'est par le rêve que l'homme communique avec le monde ténébreux dont il est environné. »
- extrait Les Paradis Artificiels, charles baudelaire.
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Faisons simple, faisons bref : tu penses quoi du pensionnat ? Elle détourne les yeux, les pose derrière les barreaux argentés des fenêtres. Le rose de ses joues lui va si bien. Poupée de cire délicate, c'est en gardant ses yeux lointains qu'elle réponds : « l'arbre vert dans le pré se pose-t-il des questions sur l'endroit ou il est ? » furtif sourire, froufrou étouffé, lorsqu'elle lisse sa jupe. « les oiseaux volent, le vent souffle, et je vis. » a nouveau, elle détourne le regard. « cela vous suffit comme réponse ? » bredouille-t-elle avec la candeur de l'enfance, le nacre des porcelaines. Je vois. Et donc, tu es là depuis combien de temps ? Ses pieds se balancent au rythme d'une musique qu'elle seule entends, bercée, langoureusement. Elle lève doucement sa tignasse, et sourit, de ce sourire éclatant qui lui va à ravir. « quatre années, quatre printemps, et j'espère ne pas repartir. » l'ombre fugace de terreur indicible traverse le fond des prunelles mordorées, puis, elle redevient le faon. Tu décrirais la façon de faire des gens ici comment ? Nouveau silence. Long. Sa respiration est fluide, ses mains entremêlées. C'est en murmurant, qu'elle finit par donner sa réponse. « terre-à-terre. le dominant domine, le dominé s'incline. » En attendre plus de Mathilde Chevalier est vain. Elle ne parle pas aux inconnus. C'est quoi la chose qui pourrait te causer le plus de soucis ? Haussement d'épaules, son regard lorgne la porte. Elle fait mine de ne pas comprendre. Elle a compris. L'attente, sa réponse se fait attendre. « je ne sais pas. » réponds-t-elle finalement. Si. Elle sait. L'énoncer à voix haute, c'est le rendre réel. Le réel, elle n'en veux pas.
PSEUDO middle ages ou luunah. PRÉNOM laurine. ÂGE vingt années. T'HABITES OU ? région rhône alpes TON AVIS SUR LE FORUM il est splendide, dégageant quelque chose d'extrèmement doux et d'enfantin le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2837247228 . COMMENT TU L'AS CONNU bazzart. UN TRUC A AJOUTER ? le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2155288934 .




Dernière édition par Mathilde Chevalier le Mar 6 Mar - 19:31, édité 4 fois
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Mathilde Chevalier

Mathilde Chevalier

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le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. _
MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:15

le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 673304alisa2

J'ai vu le jour à l'ombre des barreaux. Fille d'assassin je suis née condamnée. Les fées m'avaient tourné le dos. Là d'où je viens je n'ai rien à garder, j'ai vu le jour incrusté sur ma peau, je ne suis plus qu'un nom à effacer. Alors d'accord qu'une danse emporte ma vie, et je suivrai la danse, et qu'importe ce qu'ils en pensent. Alors d'accord qu'une danse m'attache à lui, et je suivrai ses pas, malgré ce que l'on dira. Je prends l'automne contre mon printemps, la différence nous permet d'exister. J'oublie l'amour au nom d'un sentiment, puisqu'il faut bien se résoudre à rêver.


Sous les frondaisons du monde, elle s'arrête, observe. Les allées et venues du monde mortel ne l’atteignent pas. Elle erre, pâle fantôme à l’étendard d'argent, révulsée par l'air malsain qui pénètre ses poumons de nacre. Son regard porte au-delà, aussi loin que l'horizon, et la gamine s’effrite dès que le monde s'éveille en un miasme de couleurs automnales. Et elle fuit. Dévalant les escaliers, filant à toute allure, le Diable aux trousses semble-t-il. Elle fuit. Quelque soit le monstre qui lui talonne les miches, la gamine ne s’arrête pas ; la rue n’est pas déserte, les véhicules sont nombreux, et dans sa course elle les ignore superbement, glissant entre les bolides comme s’il ne s’agissait que d’immobiles obstacles sur sa route. Elle ne regarde pas en arrière, pourtant, c’est indéniable, elle fuit quelque chose. Insensé que de fuir quelque chose d’invisible. Sa course, elle ne l’arrête qu’une fois les frontières charnues de la ville franchies, qu’une fois le froid de la garrigue s’engouffrant dans son manteau de plumes. C’est à l’ombre d’un orme qu’elle se réfugie, les bras enserrés si fort autour de sa menue carcasse qu’elle sent les os protester. Elle ne desserre pas, au contraire. La peur l’étreint, si fortement. Les vagissements du vent résonnent à ses oreilles, comme autant de voix indistinctes, comme autant de menaces en l’air. Cependant que leurs voix lui parviennent, elle s’en bouche les oreilles ; peine perdue. Ce n’est pas le vent. Elles résonnent dans son crâne, sous les filaments mordorés de sa chevelure d’or, sous sa peau de nacre. Leur prêter attention, non, jamais, ô grand jamais. Leur prêter attention, c’est leur donner vie. Mais ils vivent d’eux-mêmes. Le serpent siffle, ondule, s’enfuit. L’aigle caracole, le mulot se terre, le bouquetin lève ses bois majestueux vers le ciel, l’air impérieux imprimé sur son visage d’ambre. « Elle ne perdra jamais totalement la vue, mais ses fonctions visuelles seront tout de même atteintes. » Les feuilles bruissantes, les murs échevelés, les pierres taries par le vent méditerranéen. La licorne, blancheur de nacre, se dissipe, disparaît peu à peu. Elle crie, hurle, se débat. La licorne n’est plus là. Les larmes roulent sur ses joues de poupon, le vent hurle de concert. « Il n’y a aucun remède, navré. » Le ciel se couvre, le tonnerre gronde. La pluie tombe, le monde se couvre de gris. Oubliées, les formidables couleurs de l’automne. L’environnement a sombré dans le gouffre, et les teintes de gris se découplent en de nombreuses variétés. Le sol devient boueux, elle est trempée. Meurtrie dans son cœur, blessée profondément dans le fond de prunelles vouées à la disparition latente. L’appel des humains résonne, au lointain, de ceux qui la recherchent. Statue de nacre, dans les bras de l’arbre, bercée par la Nature elle-même. Sous l’averse, de légers pas se rapprochent. Perturbée, elle lève les yeux. Fantôme de son esprit, ou apparition réelle ? Les contours floués par la bruine épaisse, la gueule semi-ouverte, le loup la sonde. Les prunelles d’or liquide pur, la figent sur place, transpercée. Le regard de l’animal est obsédant. Elle y lit l’incompréhension, la nostalgie des nuits d’été, la peur du feu, une compassion absolue. L’échange est intense, deux êtres enchaînés face à face, deux âmes similaires. L’Alpha lève le museau, avance d’un pas. Elle dessert son étreinte. Sa main se lève, douceur extrême, profondeur de ses mouvements meurtris. Effleurement furtif, ses doigts touchent la fourrure détrempée du grand animal. D’un bond, il est auprès d’elle. Mathilde enfouie son visage sous la fourrure argentée, se raccroche à sa présence. Il a éclipsé sa peur. Là, bercée par les bras de l’arbre, le Gardien veillant, elle sombre dans le monde qui n’a jamais appartenu qu’à elle seule.

Loin, la garrigue, elle est. Sous les frondaisons des arbres, elle ne trouve guère de repères, là ou, avant il n’y avait que murets, herbes folles, vent, désormais, il y a d’immenses arbres dont les branches sont si hautes qu’on n’en voit pas le haut ; le sol est tapissé de leurs feuilles, d’épines. Loin, Mathilde, elle est. Dans sa demeure de pierre, elle en est la princesse au loup. Le Loup. L’Alpha. Ses noms sont nombreux. Dans son carcan de hautes tours et de glorieux donjons, elle ignore le monde, avec sa superbe. Le pensionnat doit lui apprendre à revenir sur terre. La gamine effrontée refuse, persiste à flirter avec son imaginaire. Pieds nus elle va, sous le toit du monde, sous ces arbres immenses, sa robe blanchâtre la distinguant parfaitement dans le paysage. Cheveux détachés, ils virevoltent au gré de ses pas. Frissonnante, elle avance. Éternelle solitaire, Mathilde n’aime pas les autres, et les autres n’aiment pas Mathilde. Là, éclat furtif argenté, elle l’aperçoit. Elle éclate d’un rire cristallin lorsque le Loup l’envoie valdinguer à la renverse. Elle caresse sa fourrure, ses oreilles, plonge son regard dans ses yeux d’or pur. Et, aussi rapidement qu’il fût là, il n’est plus. « Folle ! » l’impromptu la raille, un sourire malsain sur ses lèvres d‘adolescent. Sa tête blonde se tourne vers l’inconnu. « je ne suis pas folle. » proteste-t-elle avec véhémence, mais, déjà, il part, et son rire moqueur résonne aux oreilles de Mathilde. « je ne suis pas folle. » se répète-t-elle. Un instant, elle songe à retourner dans la cour du pensionnat, mais l’idée s’effrite dès lors que le vent se lève, qu’un oiseau pousse son cri d‘appel. Elle se relève, et détale dans la direction opposée. Les bois se teinte d’une couleur sombre, les feuilles murmurent, le vent tombe. Le crépuscule approche, et il pare la forêt de couleurs insoupçonnées. Émerveillée, Mathilde n’avance qu’à semi-pas, de peur que son intrusion ne perturbe la Nature. Et là, au travers de feuillages habillés de couleurs orangées, la mince clairière s’ouvre. La délicate musique d’un ruisseau, le soleil couchant, le saule pleureur et ses magnifiques pleurs, les fleurs automnales, et le faon. Son regard. L’échange, puis l’envol du vent.


Dernière édition par Mathilde Chevalier le Mer 7 Mar - 15:26, édité 9 fois
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take me out.

Lou Perrin

Lou Perrin

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:18

Gosh, je connais pas la fille sur ton avatar, mais elle me fait rêver quoi. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2837247228
Manon m'a dit pleins de belles choses sur toi. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 3593322208
Bienvenue parmi nous, donc. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 1408441462
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Gaël Delacroix

Gaël Delacroix

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:22

Lou Perrin a écrit:
Gosh, je connais pas la fille sur ton avatar, mais elle me fait rêver quoi. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2837247228

elle est superbe, et puis le titre le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2837247228 bienvenue le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 1408441462
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Léa Le Prince

Léa Le Prince

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:28

t'es belle, mon chou. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2837247228
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any where out of the world.

Léopoldine Dahl

Léopoldine Dahl

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:29

mince, le titre vend du rêve.
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Mathilde Chevalier

Mathilde Chevalier

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyLun 5 Mar - 21:32

merci beaucoup à tous. ❤
@Lou : ton forum me fait rêver, moi. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2837247228
@Gaël : merci le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2990636004
@Manon : t'es aussi belle, chut. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2231002580
@Leopoldine : merci beaucoup. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2176152401
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Gabriel Barnier

Gabriel Barnier

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyMar 6 Mar - 12:17

le choix d'avatar le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2155288934
bienvenue le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 1408441462
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Mathilde Chevalier

Mathilde Chevalier

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyMer 7 Mar - 15:27

merci le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 1408441462
je pense avoir terminé. au final, c'est loin d'être exactement ce que je voulais, mais bon. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2155288934
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Victoire Laurentis

Victoire Laurentis

Messages : 41

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyMer 7 Mar - 15:33

Et bien, tu sais quoi ? Ça n'est peut-être pas ce que tu voulais, mais personnellement j'ai beaucoup aimer, alors je te valide avec plaisir. le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2155288934
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Mathilde Chevalier

Mathilde Chevalier

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MessageSujet: Re: le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent.   le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. EmptyMer 7 Mar - 17:48

merci beaucoup le faon. son regard. l'échange, puis, l'envol du vent. 2155288934
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